Vivre ou revivre, naître ou renaître, il y a mille et une façons de parcourir la route, rencontrer ses compagnons de voyage ou se rencontrer soi-même. Tel un pèlerin d’espérance, chacun chemine en quête de sa propre vérité, de sa propre humanité. Et nul n’en sort totalement indemne...

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Une famille vosgienne...

Sans aucun doute, la famille Montémont a ses racines profondément ancrées dans les terres vosgiennes, plus précisément celles du Dessus-de-Rupt, petit hameau du Ban de Longchamp. C'est d'ailleurs ce dernier qui a donné naissance, au début de la Révolution, à la commune de Rupt-sur-Moselle (88). Les statistiques fournies par notrefamille.com montrent que les naissances de Montémont restent fortement concentrées dans les Vosges. Remiremont est en tête, sans doute à cause de sa maternité, avec 88 naissances en un siècle, suivie de Saulxures et de Rupt.

Je pensais, lorsque j’ai créé ce site en 2008, que, de 1585, année de naissance de Nicolas Montémont, père de la branche rupéenne, au siècle dernier, rares étaient les Montémont nés en dehors de cette commune, et que tout juste certains avaient osé, pour chercher conjoint, passer les cols jusqu'à Saulxures-sur-Moselotte, voire Vagney, ou descendre la Moselle jusqu'à Saint-Nabord. Quelques mois de recherches plus tard, je suis bien obligé d’admettre que je suis allé un peu vite en besogne. Disons que ce que j’ai écrit n'aurait pas été totalement faux, s’il n’y avait eu Demenge, fils de Demenge et neveu de Nicolas, et un prénommé Marc, peut-être frère des deux précédents. Demenge, après avoir épousé en 1640 une Ajolaise prénommée Catherine, s’installe alors au Val-d’Ajol. L'un de ses fils, Sébastien, épouse tour à tour deux Raonnaises, et s'installe tout naturellement... à Raon-aux-Bois, où s’épanouira sa descendance pendant un siècle et demi. Marc donne lui aussi naissance à une imposante descendance qui vivra à Dommartin-lès-Remiremont pendant plus de deux siècles, avant que quelques uns ne retournent... à Rupt-sur-Moselle. La boucle est bouclée...

... présente partout en France



Les naissances de Montémont de 1891 à 1990

Ce document, issu du site notrefamille.com, parle de lui-même : en un peu plus d'un siècle, les Montémont se sont installés dans pres­que toutes les régions de France !

Quelques recherches dans l'annuaire confirment et com­plètent ces données : notre famille est présente dans environ 45% des dé­par­tements français.

Et à l'étranger, qu'en est-il ? Outre la naissance, en 2006, de Kévina, fille de la Guinée-Conakry, j'ai découvert par hasard qu'une lignée s'était établie aux États-Unis, suite à l'émigration en 1872 d'Émile Monthémont, lui- même issu de la branche picosée. Notez le 'h' dans le nom : cette orthographe était très répandue à Dommartin au début du XIXème siècle. Lorsque Jean Joseph, l'ancêtre d'Émile, s'est installé en Alsace, cette version du nom a été conservée, pour finalement traverser l'Atlantique.

Un toponyme pour patronyme

En fouillant un petit peu sur la carte IGN du secteur, on trouve un lieu-dit au nom fort intéressant : les Champs Montemont. C'est là l'origine de ce patronyme qui est maintenant présent dans presque toutes les régions de France ! Certes, il manque l'accent aigu, mais qu'importe ! L'IGN l'a peut-être oublié... En tout cas, les Montémont, eux, ne manqueraient pas de rappeler à l'ordre l'impertinent qui oserait prononcer leur nom avec un triste « e » au milieu ! Sur place, peu de choses à voir ; c'est un hameau comme tant d'autres en France, mais on a le plaisir d'y trouver un panneau portant notre nom et d'y faire une agréable balade...

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L'obituaire du Saint-Mont de 1406 (fol. 12. APRILIS 21-25) nous apprend que les Champs Montémont étaient, en 1355, la propriété d'Agnès d'Arches :

[21 avril] f. XI kl. Obiit dame Agneis d’Arches, l’an mil CCC cinquante cinc, que donait XV sols de cens, pour l’anniversaire de elle, de Husson Chaderon escuier som marit, et de Ferri d’Arches som frere, qui fut nostre chanonne de ceans. Lesquels quinzes sols de cens sunt assigneis sur les tailles de quatres homes que li dicte dame Agnelz avoit por som partaige ai Saxures en Voge, et sur ses homes de Monteamont, a paiei ai dous termines, c’est assavoir ai Pasque la moitie, et ai la Saint Remey apres l’aultre moitie, de tele monoie c’om geterait la dicte taille. Et li maires de celle signorie est tenui dou paier et de rendre chascun an, soit a une fois, soit a dous, sen attendre aultre commandement des hors de la dicte dame Agnel, ou d’aultre personne que ait cause de li.


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